Millennials: Friend or foe?

La génération Y. La génération dont on a le plus parlé depuis, et bien, depuis toujours. Ils sont les enfants des baby-boomers prospères, en pleine santé et actifs nés dans les années 60. Cette génération Y est venue de parents qui ont connu l’explosion de la consommation, ce qui a amené de nombreuses personnes à la désigner comme des personnes centrées sur elles-mêmes, narcissiques et libres. Mais si ces termes vagues peuvent être dans une certaine mesure fondés (ou non...), il convient de préciser que cette génération de jeunes avides de connaissances, technophiles et éduqués dirigeront l’avenir. 

Alors, la génération Y : amie ou ennemie ? Aucune importance. Le temps est venu de les prendre au sérieux. D’ici 2025, cette génération de fonceurs constituera jusqu’à 75% de la population active. C’est pourquoi, il convient de se pencher sur la perception et l’intégration de chaque génération.

Où l'accent est-il placé?

Les enfants de la génération Y ne sont pas autant axés sur l’argent qu’auraient pu l’être leurs parents. Un sondage réalisé par LinkedIn a montré qu’en recrutant une personne de cette génération, le plus important n’était pas l’argent mais bien un programme de rémunération. Et il s’agit d’agir pour une cause plus grande et de faire quelque chose de bien et de valable.  Si ces garçons et ces filles peuvent trouver un emploi qui les passionne, ils resteront. 

Ainsi, lorsque vous êtes en entretien avec un enfant du millénaire, allez directement vers ce qui le motive vraiment. Découvrez ce qui le fait lever le matin en dehors du travail. Découvrez ses désirs et ses passions. C’est essentiel. L’inconvénient est que les enfants de la génération Y peuvent quitter un travail simplement parce qu’ils ne trouvent pas leur emploi suffisamment satisfaisant. Après tout, 61 % des enfants du millénaire sont préoccupés par l’état dans lequel se trouve le monde et se sentent tenus d’apporter une différence. On peut observer une fidélité durable chez les baby-boomers mais un bon salaire ne suffira pas à retenir un enfant de la génération Y. Assurez-vous de bien penser à cela lorsque vous voulez recruter un enfant du millénaire.

S'adapter au changement

La génération Y est technophile. En grandissant dans les années 1990 et 2000, ils ont pu voir la technologie informatique se développer depuis ses humbles débuts pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une force sur laquelle compter. Ils sont efficaces et s’adaptent vite. Alors qu’il pourrait s’agir d’une bonne nouvelle pour les startups et les jeunes entreprises de technologie, cela implique aussi qu’ils sont dépendants.

65 % d’entre eux disent que perdre leur téléphone aurait un impact négatif plus important sur leur vie que de perdre leur voiture. C’est un peu dramatique ? Peut-être. Mais cela montre l’importance des technologies dans la vie des natifs du numérique. Internet tombe en panne ? Crise de panique à l’horizon. Beaucoup d’enfants de la génération savent utiliser la technologie mais quand celle-ci tombe en panne, ils ont du mal à trouver une solution de rechange. Toutefois, cela ne les empêche pas d’être l’un des groupes de la population les plus entreprenants. 

Le réseau social

Les baby-boomers sont bien connectés. Ils ne sont peut-être pas sur tous les réseaux sociaux comme Twitter et Instagram de la même façon que les enfants de la génération Y mais ils sont venus au monde depuis un peu plus longtemps et ont eu le temps de se constituer et de développer un réseau dans la vie réelle. Des années passées à faire connaissance avec leurs collègues et des personnes, à tisser du lien social.  Les relations des enfants du millénaire sont légèrement plus temporaires, peut-être même socialement maladroites. Prenez cet élément au sérieux car leur réseau robuste s’est créé au fil du temps, il est solide et très probablement fiable.  

Pourtant, c’est la génération Y qui utilise les médias sociaux pour en tirer partie beaucoup plus que la génération des baby-boomers. Ne sous-estimez pas non plus cet aspect. 56 % des enfants du millénaire ont indiqué qu’ils refuseraient un emploi si l’entreprise leur refusait l’accès aux médias sociaux. 

Cette communication instantanée a eu comme effet que les enfants de la génération Y espèrent des résultats rapides, surtout dans un monde de contacts permanents et d’interdépendance. Lorsqu’une page met plus de 30 secondes à se charger, des frustrations voient le jour. La génération Y est considérée comme paresseuse, est-ce justifié ? 

Prenez-les au sérieux

Que vous soyez fan de la génération Y ou non, d’ici à 2025, ils constitueront la majorité de la population active. Ils peuvent avoir hérité d’un environnement difficile mais ils changent rapidement et s’adaptent bien. Leur penchant pour les médias sociaux et leur niveau d’alphabétisation numérique impliquent qu’ils savent ce qu’ils font. Ils pensent à de nouveaux moyens ingénieux d’économiser de l’argent dans un contexte économique difficile. Avec l’avènement de services comme Airbnb et Eatwith, on voit que les enfants du millénaire sont favorables et entretiennent le sentiment de communauté diffusé par l’idée de partage. Pas mal si l’on considère qu’Airbnb pèse désormais 25 milliards de dollars. 

Disposer d’un mélange d’enfants de la génération Y et de baby-boomers dans votre équipe peut lui apporter beaucoup de réussite. Il s’agit de la génération la plus diverse que l’on ait eu. Beaucoup d’entre eux sont des enfants d’immigrés, et c’est là que se trouve leur valeur. Mais c’est ce que nous pouvons apprendre de ce groupe de natifs du numérique qui est important, car ce sont eux qui nous conduiront vers l’avenir. 

 

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